dimanche, 8 décembre 2024

Périphérique à 50 km/h : quel avenir pour l’interfile ?

Extraits des interviews donnée sur Actu.fr et sur France 3 Paris.

A partir de ce mardi 1er octobre 2024, la vitesse maximale sur le périphérique parisien va passer de 70 km/h à 50 km/h, suite à une décision de la Mairie de Paris. Cette mesure a pour conséquence de ne plus autoriser la circulation inter-file (« CIF ») des 2 roues motorisés, telle que définie par l’expérimentation actuelle (applicable jusqu’au 31 décembre 2024) sur les routes « où la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 70 km/h« .

Jean-Marc Belotti, coordinateur de la Fédération Française des Motards en Colère de Paris et Petite Couronne (FFMC PPC) a réagi sur Actu.fr en soulignant que :

« C’est très impactant pour notre sécurité« . « Rouler en inter-files ne sert pas juste à nous faire gagner du temps. Quand on est dans la file normale, on se retrouve pris en sandwich entre des véhicules qui ne respectent pas les distances de sécurité, avec un fort risque d’être percuté par l’arrière« .

Pour Jean-Marc Belotti, l’interdiction n’y changera rien : « Les deux-roues continueront de remonter les bouchons en prenant l’inter-files, comme je l’ai constaté ce matin sur le périphérique ».

« L’inter-files ne sera jamais finie »

Pour France 3 Paris, JM. Belotti précise : « Il ne faut pas penser que les motards vont arrêter de faire de l’inter-files que l’on fait depuis toujours. Car pour nous, c’est un problème de sécurité. Si on roule dans une file, étant donné que les distances de sécurité entre les voitures ne sont jamais respectées sur le périphérique parisien, les voitures sont les unes derrière les autres, s’il y a un gros coup de frein, on va se retrouver pris en sandwich entre la voiture de devant et la voiture de derrière. Pour nous, c’est extrêmement dangereux« .
Et de poursuivre : « On roule également sur l’inter-files, car nous n’avons pas à gérer la voiture de derrière et on voit beaucoup plus loin. Si on se retrouve derrière une camionnette sur une file, c’est également extrêmement dangereux. »

Jean-Marc Belloti avance aussi des raisons techniques : « il ne faut pas oublier qu’une moto n’est pas une voiture et les moteurs ne sont pas faits pour rester bloqués à l’arrêt dans des embouteillages trop longtemps, car une moto ça surchauffe. Techniquement, les moteurs de certaines motos ne sont pas prévus pour rester à l’arrêt. »

Pour rester dans la légalité et assurer la sécurité des conducteurs des deux-roues, la Fédération des motards en colère propose deux solutions : autoriser l’inter-files à partir de 50 km/h sur le périphérique parisien, ou baisser l’inter-files à 50 km/h pour toute la France.

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