Alors que le Ministère des Transports se satisfait du bilan du Contrôle Technique (CT) rendu obligatoire depuis avril 2024 pour les 2-3 roues motorisés (2-3RM), la FFMC analyse d’une toute autre manière les chiffres publiés.
Sur l’antenne de RMC matin le 30 novembre 2024, Jean-Marc Belotti commente : « Quand on parle de 620.000 deux-roues motorisés sur 2.300.000 véhicules concernés, c’est-à-dire ceux qui doivent passer cette année […] Ce n’est pas un succès puisqu’on est à moins de 30% quand même ! C’est que dalle, c’est rien du tout ».
« Cela veut dire que le boycott [initié par la FFMC] fonctionne extrêmement bien et que l’on continue puisque, pour nous, cette mesure [le CT 2RM] est totalement inadaptée« .
« L’idée c’est d’assécher la bourse des contrôleurs techniques, de façon à ce qu’il y en ait un maximum qui n’aient pas envie de le faire parce que ce n’est pas rentable ».
« Les chiffres eux-mêmes des contrôleurs techniques prouvent bien que ce que l’on dit depuis le départ est la réalité, c’est-à-dire qu’en gros tous les 2 roues motorisés sont en très bon état« .
En continuant le boycott, nous forçons les centres à repenser leur position et à soutenir des mesures plus adaptées. Les nouvelles normes de 2025 imposeront des coûts supplémentaires aux centres de contrôle, les poussant à réévaluer leur modèle économique.
Le boycott continuera de mettre la pression pour obtenir des solutions plus raisonnables.