La FFMC défend l’inclusion, le partage, le respect. D’autres « associations » portent des noms sans équivoque à ce sujet, comme Paris sans voiture et Raslescoot. Leur credo, c’est la discrimination, c’est explicite rien qu’en lisant leur nom. Sur l’aspect du nom, Respire semble plus consensuel, mais… À la différence de la FFMC, ils ne défendent pas un modèle de société inclusif où toutes et tous auraient leur place, mais prétendent imposer que leur façon de voir soit la seule possible, au mépris de l’ensemble des citoyens qui seront forcément exclus de ce projet réservé à des nantis !
Autre différence avec la FFMC, qui ne vit que des adhésions, ces associations sont subventionnées par des acteurs publics comme la Mairie de Paris, qui on le sait bien a pris sous le duo Hidalgo-Belliard le parti des nantis intra-muros, au mépris des autres. C’est ainsi que Respire touche 40 000 € de T&E, organisme européen qui se veut écologique, et défend l’idée de 100 % de voitures électriques en 2035. Respire touche quelques milliers d’Euros de Lime, société de location de trottinettes, qui a donc intérêt à empêcher les 2RM en ville pour gonfler le chiffre d’affaires ! Le tout en déclarant 970 € d’adhésions annuelles, ce qui ferait 97 adhérents à 10 € l’an ! De son côté, M.Torro, fondateur et porte-parole de Raslescoot, ancien délégué général de Respire, gagne sa vie en vendant… des vélos – et de la bière – ! Enfin, Paris sans voiture touche plusieurs milliers d’euros de subventions de la Mairie de Paris (39 000 € sur 2020 et 2021 selon nos informations), avec là aussi une belle opacité quant aux membres de son CA. Quant aux comptes, ils ne sont pas publiés, bien entendu.
De quoi légitimement s’interroger sur les motivations du Conseil d’État, qui en donnant raison à ces « associations », oublie son nécessaire rôle de régulateur de la décision publique. Comment, par la suite, s’étonner de la défiance de nos concitoyens envers les institutions en place, quand plutôt que de suivre la voix de la raison, on favorise les intérêts non seulement de ces associations, mais aussi des lobbyistes du contrôle technique, Dekra en tête.
Le C de la FFMC n’a que rarement autant mérité de dire Colère, nous allons bien entendu l’exprimer bien haut et dénoncer largement l’injuste soutien de ces intérêts particuliers !
Ensemble, plus forts.
Le Bureau national de la FFMC