Alors que l’Assemblée Nationale pourrait reprendre fin mai l’examen du projet de loi de « simplification de la vie économique » et son article n° 15 ter proposant la suppression des Zones à Faible Emission (ZFE), les FFMC d’Ile-de-France appellent les motards, motardes et scootéristes à se mobiliser nombreux et nombreuses ce samedi 17 mai 2025 dès 14 heures devant la Mairie de Paris (avenue Victoria) pour soutenir le mot d’ordre « STOP aux ZFE », que nous partageons avec le collectif « Les #Gueux » d’Alexandre Jardin, la Ligue de Défense des Conducteurs (LDC), la Fédération des Associations des Commerçants et Artisans Parisiens (FACAP), des élus et de nombreuses autres associations.

Car ces ZFE sont injustes. Dans un contexte où chacun est conscient des enjeux écologiques et de santé publique, cette mesure reste antisociale car elle fait porter la responsabilité de la pollution sur les plus défavorisés. N’ayant pas les moyens d’acheter un véhicule récent, ils se retrouvent exclus des zones urbaines concernées, ce qui limite ainsi leur accès à l’emploi, aux services et aux loisirs faute de solutions alternatives et d’accès aux transports en commun. Les professionnels, qui dépendent de leur véhicule pour travailler (artisans, commerçants, livreurs…), sont également pénalisés : les ZFE entraînent des coûts supplémentaires (remplacement de véhicule, amendes…) qui fragilisent leur activité.
Car les ZFE s’accélèrent. Depuis le 1er janvier 2025, 25 métropoles françaises sont soumises à des ZFE, toutes différentes les unes des autres, empêchant leur accès à plus de 12 millions de Français propriétaires d’un véhicule classé Crit’Air 3 ou plus. Avec des règles et des calendriers différents selon les villes, c’est la confusion générale : les usagers ne savent plus où ils peuvent circuler, ce qui complique leurs déplacements et génère un sentiment d’arbitraire.
Car les ZFE sont contestées par la FFMC depuis plus de 14 ans. La FFMC dénonce la mise en place de cette politique publique, aux dépens d’une grande partie de la population. « On purifie l’air des riches en chassant les pauvres », dit Alexandre Jardin, écrivain, cinéaste, lanceur d’alerte et initiateur du collectif « Les # Gueux ».

