Après de nombreuses et vaines discussions avec la Métropole du Grand Paris concernant les
Zones à Faibles Emissions (ZFE), les antennes franciliennes de la FFMC ont déposé un recours en justice le 19 février 2025 par l’intermédiaire du cabinet d’avocats David Guyon.
La FFMC se bat depuis des années pour que le deux-roues motorisé soit reconnu comme une réponse à la mobilité et doit, à ce titre, être autorisé à circuler dans les ZFE.
- Son encombrement réduit et sa fluidité en circulation en fait une solution efficace et nécessaire qui apporte une réelle plus-value dans un trafic urbain saturé.
- En terme d’écologie, sa légèreté, son emprise au sol réduite et sa faible consommation d’essence -et non pas de diesel– le rendent beaucoup plus vertueux que des véhicules toujours plus gros et plus lourds.
- De plus, en cette forte période de mobilisation pour la défense du pouvoir d’achat, ces mesures discriminatoires enfoncent le clou : les ZFE sont une assignation à résidence pour ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un véhicule neuf ou d’habiter près des transports en commun.
La FFMC est consciente des enjeux écologiques, mais dénonce la mise en place d’une
transition menée aux dépens de la population, dans l’urgence et sans alternatives concrètes.

Ces interdictions ne sont d’ailleurs pas que franciliennes, mais concernent le quasi-totalité de l’hexagone. Depuis le 1er janvier 2025, 43 métropoles françaises sont soumises à des ZFE toutes différentes les unes des autres, rendant ingérables les déplacements à travers le pays pour 11,3 millions d’automobilistes propriétaires d’une voiture classée Crit’Air 3 ou plus.
Si le vélo est une excellente solution de déplacement lorsqu’il s’agit de parcourir des petites et
moyennes distances, il n’en est pas de même pour celles et ceux boutés hors de la capitale par des loyers excessifs et venant travailler de communes éloignées ou mal desservies par les transports en communs.
Par ailleurs, les 2 roues motorisés représentent une très faible part des déplacements quotidiens en Ile-de-France (1,2% des déplacements quotidiens en Ile de France, cf. Enquête Globale Transports 2020 d’IDF Mobilités – OMNIL) et n’ont que peut d’impact sur la qualité de l’air. A ce titre, ils doivent être autorisés à circuler dans toutes les ZFE.